Nord-Kivu : Les enseignants grévistes décident de lever momentanement leur grève

​​​​​​​Les enseinseignants des écoles officielles et ceux des écoles conventionnées réunis au sein de l’intersyndical provincial, dont SYNEP, SYNECAT et SYECO regagnent enfin le chemin de l’école dès ce lundi 2 novembre 2020. Cela est ressorti au cours de leur assemblée générale tenue le samedi 31 octobre 2020, au collège Mwanga, ici en ville de Goma.

Nord-Kivu : Les enseignants grévistes décident de lever momentanement leur grève
De gauche à droit Patient Rafiki, Président provincial du SYNEP et SILIM Kase, président provincial du SYECO.

Les professionnels de la craie ont indiqué lors de cette réunion, qu’ils rentrent à l’école, mais sans tenir compte des instructions liées au programme de l’enseignement national. 

Cependant, ils disent que seul le gouvernement provincial assumera les conséquences qui en découlera. « Nous suspendons le mouvement de grève en attendant tout ce qui pourra se faire pour nos revendications et nous rendre à nos écoles ce lundi. Mais aucune instruction officielle à la matière d’instruction de l’éducation ne sera respectée dans les écoles publiques de la province », a déclaré Patient Rafiki, Président provincial du Syndicat National des Ecoles Protestantes.

Pendant que les instructions liées à l’enseignement ne seront pas respectées au sein des écoles officielles et conventionnées, dit-il, les enseignants mettent en garde ceux qui pourront intervenir pour le contrôle dans ces écoles. « C’est une décision prise à l’issue de l’assemblée et malheur à toute personne qui passsera dans une école pour intimider. Les enseignants restent un et indivisible et décident de travailler en solidarité. Donc, nous mettons en garde toutes les autorités, comme ils n’ont pas eu le temps de signer un arrété qui a été proposé dans le comité provincial appuyé par la société civile, cela prouve en suffisance qu’ils sont fiers qu’il y ait violation de ces dernières dans des écoles. Les enseignants savent ceux qu’ils prendront comme décision dans leurs écoles. Et c’est à l’autorité provinciale que les responsabilités de toutes les conséquences antérieures reviendront », ajoute Patient Rafiki.

A noter que depuis le 12 octobre dernier, date de la rentrée scolaire sur toute l’étendue nationale, les enseignants des écoles conventionnées et ceux des écoles officielles ont boycoté les cours reclamant ainsi la prise en charge des enseignants nouvelles unités et non payés, la suppression des zones salariales et le paie du 2ème et 3ème palier.

A cet effet, une marche de soutien avait été organisée par la société civile, coordination provinciale du Nord-Kivu, pour exiger la signature d’un arreté par le gouverneur, afin de répondre aux désidératas des enseignants.

Jocel Kasereka Biryeka