RDC: La Lucha exige la démission du président de la Ceni

suite aux irrégularités électorales du 20 décembre denier, le mouvement citoyen lutte pour le changement, Lucha exige la démission du président de la Ceni et sa mise à la disposition de la justice.

RDC: La Lucha exige la démission du président de la Ceni

La Lucha à dans une déclaration faite ce mardi 26 décembre 2023 condamné avec véhémence la manière dont les élections ont été organisées en République démocratique du Congo qu’ils qualifient de "chaotiques" malgré la mobilisation citoyenne comme jamais vécue auparavant en RDC dont la lucha salue.

« Malgré cette mobilisation citoyenne inédite, les électeurs congolais ont été confrontés à un désordre indescriptible et planifié de la part de la commission électorale nationale indépendante (CENI). En plus du fait que les activités de vote ont commencé avec un énorme retard partout au pays, plusieurs zones du pays n'ont tout simplement pas reçu les kits électoraux a temps, obligeant les électeurs à rentrer chez eux sans voter », précise la Lucha.

À elle d'ajouter

« Dans certaines entités réculées, les élections n’ont pas eu lieu en raison du non déploiement de kits électoraux alors que dans d’autres comme en secteur de bapere en territoire de Lubero au nord Kivu , les élections prévues le 20 décembre dernier ont eu lieu le dimanche 24 décembre dernier. En plus de faciliter la fraude électorale, le vote au-delà du délai est contraire aux lois électorales de notre pays ».

Par ailleurs la LUCHA estime que le chaos électoral du 20 décembre dernier ne doit rester sans conséquence pour le bien de la jeune démocratie congolaise à consolider.  Elle exige la mise en poursuite judiciaire du président de la Ceni et l'annulation de ces élections par la cour constitutionnelle. « Appelle à la démission immédiate ainsi que des poursuites judiciaires du président de la commission électorale nationale indépendante Dénis Kadima pour amateurisme, incompétence et entrave au processus électoral. Recommande à la cour constitutionnelle d’annuler les élections du 20 décembre 2023 s’il est établi que les irrégularités, fraudes et désordres enregistrées lors du scrutin ont porté atteinte à l'intégrité des élections dans la circonscription électorale concernée ».

Cette même structure demande à la population congolaise de rester vigilante et mobilisée aussi bien pour la transparence des élections que pour la gouvernance générale du pays.

Victor Muhindo